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Les deux présidents, eux-mêmes à la tête de plusieurs restaurants à Nantes et Paris, et sous le coup de contrats en électricité à des tarifs exorbitants, expliquent, chiffres à l'appui, la situation financière intenable à laquelle sont confrontés les professionnels de l'hôtellerie-restauration.
Selon une enquête menée par les 2 principales organisations du secteur de l'hôtellerie restauration fin janvier 2024, plus de la moitié des professionnels (59 %) restent tenus par des contrats d'approvisionnement en énergie à des prix extrêmement élevés, c'est-à-dire supérieurs à 180 € le MWh alors que le prix du MWh a diminué depuis la fin 2022 et qu'il se situe à moins de la moitié de ce prix.
10 à 15% des professionnels seraient même liés par des contrats avec des tarifs dépassant les 350 € le MWh.
Le coût de l'énergie continue ainsi de représenter une part importante du chiffre d'affaires des professionnels de l'hôtellerie-restauration. La moyenne du pourcentage de chiffre d'affaires consacré à l'achat d'électricité est de 3,8 % dans le secteur.
Pour le GHR et l'UMIH, « ces contrats sont très dangereux car ils pèsent sur la rentabilité des entreprises à tel point que certaines sont désormais dans l'incapacité de faire face à leurs charges d'exploitation et au remboursement de leurs dettes » et de citer le « chiffre des défaillances d'entreprises dans le secteur a augmenté de 44,6 % entre 2022 et 2023 selon la Banque de France ».
« Face à cette augmentation vertigineuse des prix de l'énergie, mais aussi des matières premières et des frais de personnel, les professionnels ne sont pas restés inactifs » explique Thierry Marx.
« Ils essaient d'ajuster leur prix. Mais, les augmentations ne peuvent être la seule réponse d'autant qu'elles se heurtent à un pouvoir d'achat des français qui se contracte depuis des mois ». D'ailleurs, la restauration enregistre une baisse d'activité de l'ordre de 3 % depuis novembre 2023 selon Food Service vision.
« Ils tentent aussi de renégocier leur contrat en approvisionnement. Mais peu y parviennent, poursuit Catherine Quérard. Les chiffres de l'enquête sont à ce titre édifiants. Seulement 53 % des professionnels ont pu renégocier les termes de leur contrat avant leur arrivée à échéance. Ils sont seulement 32 % d'entre eux à être satisfaits de l'issue de la négociation.
« La renégociation de son contrat de fourniture en électricité par un professionnel est une opération perdue d'avance tant le rapport de force entre les parties est disproportionné. Que peut faire un petit restaurateur de province face à EDF, Engie ou Total Energie », interrogent les 2 organisations.
« La renégociation s'impose mais elle exige pour être efficace, le soutien du ministre et l'accompagnement de nos syndicats. Il est nécessaire de réactualiser la charte signée par les principaux fournisseurs en octobre 2022, pour embarquer tous les intervenants du secteur de l'énergie et leur demander de mettre en place un vrai mécanisme de renégociation des contrats en cours, avec des résiliations sans frais. »
« Nous sommes prêts et demandons au gouvernement de nous aider. C'est dans l'intérêt de tous y compris des distributeurs s'ils veulent conserver leurs clients aujourd'hui menacés de disparition » conclu Thierry Marx.
NOUS CHRD s'adresse aux chefs d'entreprises du secteur et a l'ambition de leur apporter les informations dont ils ont besoin dans l'exercice de leur métier et le développement de leur affaire.
En même temps qu'il est un magazine professionnel généraliste, il comporte des pages dédiées à l'expression de l'UMIH nationale et des fédérations départementales ainsi que régionales.
NOUS CHRD est donc à la fois un outil de gestion et un outil militant contribuant à fédérer les professionnels dans les combats que l'UMIH mène pour eux.
Sauf si vous avez été militaires, fonctionnaires, ouvriers d'Etat du ministère de la défense ou officier de police judiciaire vous devez justifier d'un des points suivants :
• Avoir une certification se rapportant à la profession de dirigeant d'entreprise de sécurité privée,
• Avoir un diplôme de niveau 6 (Licence Maîtrise) attestant de connaissance des règles de gestion administrative, comptable et générale d'une entreprise de sécurité privée.
• Comme alternative à ces parcours de formation de 200 heures en moyenne, vous pouvez utiliser la Validation des Acquis de l'Expérience (VAE). La VAE est une démarche qui vous permet d'obtenir une certification grâce à votre expérience, sans retourner en formation.
Pour faciliter vos démarches, l'Umih a pris attache avec deux prestataires :
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N'hésitez pas à prendre contact avec eux pour démarrer le processus de la VAE et obtenir l'agrément obligatoire valable 5 ans.
Comme eux, les restaurateurs subissent l'augmentation des prix des matières premières et de l'énergie et voient leurs marges érodées.
De plus, l'importation de certains produits agricoles, parfois mal contrôlés, représente une concurrence déloyale mettant en péril nos agriculteurs locaux et la qualité de notre offre alimentaire.
Les deux professions défendent également « un prix juste » dans lequel le producteur, le restaurateur et le consommateur doivent se retrouver.
« Nous assurons les agriculteurs de notre soutien. Ils sont les premiers maillons de notre chaine d'approvisionnement. Sans eux, nous ne pourrions pas servir à nos clients des produits frais et de qualité. Aussi, nous encourageons les restaurateurs français à privilégier autant que possible les produits français sur les cartes des restaurants » précise Thierry Marx, président confédéral de l'UMIH.
Le dispositif de restructuration de PGE est possible via la Médiation du crédit qui permet d'accompagner les TPE/PME rencontrant des difficultés de remboursement de leurs dettes bancaires.
En 2022 et 2023, 560 entreprises ont ainsi été accompagnées en leur permettant d'étaler le remboursement du PGE sur une durée de 2 à 4 années supplémentaire par rapport à l'échéancier initial, avec maintien de la garantie de l'État, en parallèle du réaménagement des autres financements bancaires.
Ainsi, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique a annoncé la reconduction pour trois années supplémentaires de ce dispositif pour prolonger l'accompagnement des TPE/PME qui en présenteraient le besoin. Il a aussi rappelé que dans leur grande majorité, les entreprises ont fait face en 2022 et 2023 au remboursement de leur PGE. D'ores et déjà plus de 50 milliards de crédits ont été intégralement remboursés sur les 107 milliards d'euros octroyés aux TPE/PME depuis 2020.
Cette mesure constitue un premier élément de réponse pour l'UMIH qui n'a eu de cesse d'alerter les pouvoirs publics sur la nécessité de prolonger la durée de remboursement des PGE sur 10 ans.
Par ailleurs, si la plupart des entreprises pourront rembourser leur PGE, elles ne pourront malheureusement pas maintenir un niveau d'investissement exigeant pour améliorer la qualité de l'offre en vue des prochaines échéances (JO, etc.) et relever les défis numériques, écologiques et d'attractivité de nos métiers.
L'UMIH a proposé de nombreuses solutions aux pouvoirs publics et notamment la transformation des PGE en quasi-fonds propres pour libérer de nouvelles capacités d'investissement. Ces propositions ont toutes été refusées par nos interlocuteurs. A terme, il est à craindre une perte de compétitivité de la France vis-à-vis de destinations concurrentes.
NOUS CHRD s'adresse aux chefs d'entreprises du secteur et a l'ambition de leur apporter les informations dont ils ont besoin dans l'exercice de leur métier et le développement de leur affaire.
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Un Conseil d'Administration gère désormais cette branche de l'UMIH et un délégué de l'UMIH 35 y a pris des fonctions. Nous saluons donc Sébastien Brault pour son implication à défendre les intérêts de ses collègues d'Ille-et-Vilaine et plus largement de France.
L'Agence de développement touristique de la France (Atout France) lance un appel à manifestation d'intérêt pour renforcer le rayonnement de la gastronomie française. Porté par la ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, cet appel a pour vocation de favoriser l'accès à la haute gastronomie pour tous.