Tél : 02 99 36 00 59 | Courriel : contact@umih35.com
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Depuis le 15 mars, nos métiers sont touchés de plein fouet par la crise du covid-19. Le 14 mai, le Premier ministre a déclaré que les Français pourront partir en vacances en juillet et août en France. Plus que jamais, il est important de partir, consommer et produire en France.
Tout au long du mois de mai et de juin, retrouvez notre campagne évolutive sur les réseaux sociaux ! #VacancesFrance
Les enjeux de cette 5ème édition du Comité interministériel du tourisme du 14 mai, présidé par le Premier ministre Edouard Philippe, étaient dune importance vitale pour éviter que sombre une filière entière le tourisme qui représente 8% du PIB et plus de 2 millions demplois.
Plongé en « activité zéro » depuis le 15 mars pour éviter la propagation du virus, lhôtellerie-restauration est frappé de plein fouet par lobligation administrative de fermeture ainsi que par linterruption brutale des flux touristiques. Depuis cette date, lUMIH et les organisations professionnelles ont fait des propositions au Gouvernement et ont travaillé avec lui, avec les banques et les assurances pour les faire aboutir.
Ce comité interministériel du tourisme première étape dans le redémarrage économique de notre secteur a permis dapporter des réponses que lUMIH et notre profession attendaient depuis de longues semaines.
Grâce à un long travail de concertation et de co-construction avec le Gouvernement, UMIH et ses syndicats associés ont vu leurs demandes satisfaites sur les points suivants :
- Un calendrier de réouverture pour nos établissements avec la date du 2 juin en zones vertes, qui sera en fonction aussi de lévolution de lépidémie pour les zones encore rouge.
- Lautorisation de pouvoir partir en vacances en France métropolitaine et outre-mer cet été.
- Lexonération complète des charges sociales patronales et fiscales, de mars à juin 2020 : nos organisations demandent toujours une exonération jusquà la fin de lannée 2020.
- Le PGE « saison » qui permet des conditions de plus intéressantes pour le secteur en sappuyant sur les 3 meilleurs mois de lannée.
- La prolongation de lindemnisation de lactivité partielle jusquà la fin de lannée 2020 : les organisations professionnelles demandent que soit étudiée une prolongation jusquà ce que les mesures de distanciation sociales soient intégralement abandonnées afin daccompagner au mieux la reprise progressive de lactivité, qui ne sera que partielle du fait des obligations sanitaires
- Le fonds de solidarité qui restera ouverts jusquà la fin de lannée 2020 pour les entreprises jusquà 20 salariés et 2 millions de chiffre daffaires et jusqu 10 000 euros
- Report jusquà 12 mois des échéances pour les prêts bancaires.
- La mise en place dun guichet unique plan-tourisme.fr grâce auquel les professionnels retrouveront tous les aides et pourront effectuer leurs démarches plus facilement et plus rapidement.
- Le déplafonnement du ticket restaurant sera limité à 38 euros et mis en place uniquement lors de la réouverture des restaurants. Cela participera à relancer la demande et bénéficiera exclusivement à nos établissements.
Des points noirs demeurent cependant et lUMIH reste fortement mobilisée
● Nous déplorons lattitude du monde des assurances qui nalimentera le fonds dinvestissement quà hauteur d1 milliard deuros alors que nos pertes dexploitation se sont déjà montées à 10 milliards et quelles sont appelées à se poursuivre partiellement du fait de lobligation de réouverture en sous-capacité. Les organisations professionnelles se sont unies autour de demandes communes. Nous avons multiplié les réunions et tenté de faire avancer les débats. Lattitude inflexible des assurances est condamnable car ce sont des milliers dentreprises qui peuvent faire faillite.
Cest pourquoi, lUMIH a vivement demandé au Gouvernement, comme cela a été évoqué lors des négociations, de légiférer pour contraindre les assurances à prendre en charge une partie de la perte dexploitation subie par nos entreprises pendant les mois de fermeture. LUMIH travaille également à une offre dassurance qui pourra être proposée aux entreprises du secteur CHRD.
● La demande de prise en charge des loyers, qui na pas encore obtenu de réponse de la part de lexécutif. Les loyers sont en effet une véritable bombe à retardement pour nos entreprises.
A lUMIH, nous avons fait une proposition raisonnable : lannulation de nos loyers pour 6 mois qui serait compensée pour les bailleurs par le fonds de solidarité pour ne pas exporter la crise vers dautres secteurs.
Enfin, le travail en lien avec les services de lEtat sur les protocoles sanitaires nest pas terminé. Il y a, pour la profession, une ligne rouge : Imposer 4m2 de distanciation dans les restaurants et bars comme pour les commerces. Roland Héguy a rappelé que le terrain simpatientait pour recevoir le protocole validé par le Gouvernement car un restaurant et un hôtel nouvrent pas en 24h00, cela se prépare !
Notre branche prévoit en effet une durée conventionnelle de 39 heures avec 4 heures supplémentaires garanties. En conséquence, l'indemnisation calculée sur 35h et non 39h va pénaliser de plusieurs centaines d'euros nos salariés pendant la durée de l'état d'urgence sanitaire décrétée.
A l'initiative de l'UMIH, les représentants de la négociation sociale se sont réunis pour réfléchir à des mécanismes, autour des congés payés ou des RTT par exemple, permettant de compenser la baisse de salaire en raison de l'activité partielle et ont rédigé un courrier pour la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.
Pour frapper fort, nous avons souhaité faire une lettre cosignée par les organisations professionnelles (UMIH, GNC, SNRTC, GNI) et les syndicats de salariés FGTA / FO et INOVA CFE-CGC et CFDF (cf. lettre ci-jointe).
Cette lettre, en accord avec les organisations salariales, devait être envoyée à la ministre du travail à 16h00 ce jour.
Ce qui n'a pas empêché ce matin, lors de la réunion hebdomadaire entre les acteurs économiques et les ministres de l'économie et du travail, Roland Héguy de poser la question à Muriel Pénicaud, ministre du Travail sur la durée conventionnelle de notre branche. La ministre a répondu à Roland Héguy qu'une réponse serait apportée dans la journée à la branche.
Ainsi, le cabinet de Muriel Pénicaud vient de nous confirmer que le principe de l'indemnisation sur la durée conventionnelle (39h) est actée par la ministre et nous attendons les précisions réglementaires dans les prochaines heures. En effet, l'ordonnance du 28 mars n'apporte pas toute les réponses.
La direction générale
Certains dispositifs deviennent interdits, les aménagements sont soumis à vérification en fonction de leur implantation dans la Ville. Pour vous aider, la Ville de Rennes a édité un guide et mis en place un guichet unique pour vos déclarations.